Magnus le rouge [Concours rp Juin]

Magnus le rouge en voilà une légende à en faire frémir les aventuriers les plus coriaces, mais penchons nous un peu en arrière pour savoir ce qui a conduit la majorité de la population Subironienne à l'appeler ainsi.

Il était fort, il était beau, il sentait bon le sable chaud...bref, on va faire quelque chose qui change un peu, alors pour commencer on ne va pas vous faire à chaque fois le coup du type sympa que tout le monde apprécie bla bla bla...

Il était un guerrier dans l'âme son corps ayant été forgé dans les batailles et le sang de ces ennemis, on lui attribuait les mérites les plus magnifiques !

Mais la légende qui resta gravée dans les mémoires fut celle où l'on raconte que le sang sur son armure n'avait jamais le temps de sécher . Accordons-nous donc une ellipse temporel afin d'éclaircir une partie de ce mystère.

" Cela fait une longue période depuis que je ne t'ai vu Magnus." dit le vieillard, assis sur un rocher à quelques mètres de lui.

Le jeune Coterain s'arrêta. Son regard était celui d'un beau jeune homme aux longs cheveux noirs avec des yeux gris, mais en regardant dans ses yeux vous ne pourriez déterminer son âge. Il n'a pas daigné regarder le vieillard lorsque celui-ci c'est adressé à lui. " Cela fait en effet un moment que personne ne m'a vu." Il soupira, prit quelques notes, puis reprit la parole. " Je pensais que vous alliez au Sud. Des nouvelles de Diale ?"

Le vieil homme haussa les épaules. " J'ai un nouveau travail à faire ici. En fait, c'est pourquoi j'ai besoin de vous parler."

Il se tut, comme s'il attendait à ce que le Coterain intervienne à nouveau. Aucun son ne sortit de sa bouche. "Votre silence est étrange." fit remarquer le vieil homme.

Magnus regarda fixement au loin.

Le vieil homme regarda dans la même direction.

Le jeune guerrier fit un signe de tête.

Le vieillard soupira. "Ne vous isolez-vous pas ainsi ? Avez-vous connaissance des risques de cette épée ?"

Le jeune homme souriait, "Des fadaises ce n'est rien que des histoires. J'essaie de la garder en place, rien de plus. Les hommes sont d'une telle naïveté."

Le vieil homme esquissa un sourire. "Vous semblez la tenir avec peine."

L'homme regardait la plage au clair de lune, "Qu'est-ce que cela a à voir avec notre affaire ?" Il n'aimait guère le ton que prenait l'ancêtre.

Oldorin prit la parole "Peut-être, avez-vous entendu parler de Sir Pellinor ?"

"Peut-être." répondit, l'homme. Le Coterain posa le poing sur sa hanche. Il n'aimait guère comment se passait la conversation.

"On disait de lui que c'était le meilleur et le plus jeune chevalier de ces terres, notamment grâce à l'épée léguée par feu son père."

Le vieil homme regarda soudain le jeune homme avec un visage remplit de haine "Feu le père dont vous l'avez privé."

Répliquant du tac au tac l'homme dit : " Nous n'étions que deux soldats sur un champ de bataille c'est tout !"

S'empourprant sous l'effet de la colère Oldorin prononça ces mots : Cremata superiosa brulata !

Esquivant de justesse la décharge de mana, le guerrier dégaina et trancha sans sourciller le bras qui lança le sort. Vacillant sous la douleur le mage essaya de lancer un sortilège d'entrave, c'était sans compter sans la vivacité du guerrier qui rendit le mage inopérant au combat. Pour empêcher toute tentative de fuite d'Olrodin, Magnus coupa net les jambes de l'homme, qui hurla à plein poumons du faite de l'intense douleur qui lui était infligée. Soulevant le mage en empalant son épée dans le corps du vaincu Magnus prononça ces paroles : tu penses que je suis un meurtrier, mais combien de gens as-tu tué avec ton incantation, 20, 50, 100 ? Pense aux hommes et femmes qui vivaient dans cette taverne, ou bien aux enfants qui résidaient dans ce qui reste des maisons
alentour. J'ai seulement tué deux hommes pour prendre ce qui me revient de droit, mais trêve de bavardage je n'ai pas encore fini avec toi."

Faisant boire de force un nectar de vie au magicien afin de le maintenir en vie encore un peu, il traîna celui-ci jusqu'à un des rare arbre encore présent dans la zone. Elargissant la blessure au torse du vieillard, puis l'installant sur une bûche afin de le mettre à hauteur d'homme, il prit entre ses mains les intestins de l'ancêtre. Fabriquant avec une adresse certaine une corde de pendu, qu'il enroula autour de l'arbre ainsi que du cou d'Ordolin, il poussa la bûche afin de rendre hommage à toute la "grandeur" du personnage.

Il prononça cette phrase tout en mettant une claque sur le sommet dépourvu de cheveux du magicien : allez kojack profite bien du spectacle et éclate toi ! Il tourna le dos à sa nouvelle victime et partit le sourire aux lèvres Subirion ne sera plus jamais le même...

Oh stop on s'arrête là, vous avez vraiment cru que c'était fini, et l'épée alors vous ne voulez pas savoir comme il l'a prise et ce qu'il a fait après être sorti des décombres du village ? Aucune sympathie pour le narrateur.

Magnus sortait donc des ruines du village avec l'air fringant et les...cheveux au vent, quand un petit péquenot qui résidait dans le village vint l'apostropher.

- t'es meuchant le mossieur pourquoi ta fait ça ! Approchant rapidement du guerrier (tout est relatif) il attaqua l'invincible Coterain à grands coups de cailloux.

Saisissant l'être chétif par le morceaux de corde qui servait en lieux et place de ceinture, il le mit assit de force sur le bord d'un puits et lui tint ces propos : allez petit on va jouer à un petit jeu si tu gagnes tu auras le droit de me frapper autant que tu le veux.

Le garçon essuya ses larmes et se prépara comme il le pouvait à l'épreuve.

Laissant tomber le garçon dans le puits, mais en l'ayant préalablement attaché au bord du gouffre à l'aide de ce qui lui servait de ceinture. Magnus commença à balancer le garçon, de droite à gauche contre les parois, les chocs étaient si terribles qu'on entendait le bruit de ses dents se briser. À cause des multiples fragments de dents, le gueux s'ouvrit les lèvres, son visage commençait à se tuméfier sous le nombre important d'impacts dû aux parois du puits.

Le Coterain remonta le jeune homme et plaça ses mains de chaque côté de la tête du garçon et prononça les réglés du jeu tout en abattant le plus fort possible ses mains contre la tête de l'enfant : Gauche ou droite ? S'ensuivit un craquement pour le moins sinistre "Oh...comme c'est dommage tu as perdu". Il détacha ce qui restait du corps, et le poussa d'une simple pichenette dans le puits.

Il partit définitivement du village, la légende était enfin en marche.